Plus d’adhésion, c’est plus de force de décision
L’étape suivante consiste à débattre de la politique de bien-être et des plans d’action à la table de la concertation sociale. Impliquer les représentants des travailleurs permet de donner plus de poids aux mesures de prévention.
Concertation sociale sur le bien-être au travail
Dans les entreprises de plus de 50 travailleurs, la concertation sociale sur le bien-être passe par le Comité pour la Prévention et la Protection au Travail (CPPT).
Le CPPT veille à promouvoir le bien-être des salariés, notamment par les moyens suivants :
- Conseils sur la politique de bien-être, le plan global de prévention et le plan d’action annuel.
- Contribuer à l’identification, l’analyse et la gestion des risques.
- Recommander des mesures et des moyens en faveur du bien-être des travailleurs.
- Participer à l’accueil, l’information et la formation des travailleurs en matière de prévention.
Et dans les petites entreprises ?
Les entreprises dépourvues de CPPT soumettent leur plan d’action à la délégation syndicale. À défaut, l’employeur doit consulter directement les travailleurs. Par exemple, par le biais d’un registre où le personnel peut formuler anonymement des suggestions, remarques ou points de vue.
Les accords sectoriels sont-ils respectés ?
Il est important de tenir compte des accords sectoriels sur le bien-être au travail dans l’élaboration des politiques et des plans de prévention.
Le secteur alimentaire dispose ainsi d’une…
- CCT sectorielle sur le travail faisable
- CCT sectorielle sur la déconnexion
Nous avons en outre élaboré avec les partenaires sociaux un plan d’action Diversité et Inclusion dont les dix actions permettent d’aider les entreprises alimentaires à exploiter pleinement le potentiel de la diversité.